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quinta-feira, 24 de dezembro de 2015

Le réchauffement climatique n'est pas une divagation scientifique - (em francês - contribuição da jornalista suíça Barbara Fournier) - 30 posts sobre a realização da COP21 em Paris/França - 24





Le réchauffement climatique n'est pas une divagation scientifique

(envoyé le 29/12/2015)


Après les mots, les chiffres du réel pour venir nous rappeler que le réchauffement climatique n'est pas une divagation scientifique, comme quelques-uns aimeraient
encore le faire croire, mais une réalité entrée dans les
faits à grande vitesse... en termes d'échelles temporelles humaines.

Barbara Fournier*


* journaliste et romancière suisse/ collaboratrice éventuelle de ce blog


L’année 2015 a établi un record planétaire de chaleur

Aux 195 pays qui, le 12 décembre, à Paris, ont conclu un accord historique pour contrecarrer le réchauffement planétaire, le bilan climatique de l’année 2015 apporte une légitimation elle aussi historique. La colonne de mercure a en effet grimpé à un niveau inégalé depuis 1880, date des premiers relevés. Une poussée de fièvre largement imputable à un épisode El Niño particulièrement puissant, un phénomène océanique et atmosphérique dont l’effet s’ajoute à la tendance lourde, le réchauffement dû aux émissions humaines de gaz à effet de serre.

Les trois grandes institutions tenant le registre des températures mondiales – l’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), l’Agence spatiale américaine (NASA) et l’Office météorologique britannique (Met Office) – n’ont pas encore rendu leur verdict final. 

Elles le feront courant janvier 2016, après avoir intégré les données de décembre 2015. Mais ce bilan devrait encore amplifier le constat tiré des onze premiers mois de l’année, les plus chauds de l’histoire moderne. La douceur enregistrée un peu partout à Noël est exceptionnelle. En France, la température moyenne le 25 décembre a été de 10,93 °C, ce qui en fait le second Noël le plus chaud, juste derrière 1997 qui avait connu une moyenne de 11,7 °C. A New York, réputé pour ses hivers rigoureux, il a fait 22 °C le 24 décembre, un record historique. Décembre ressemble au printemps.

Entre janvier et novembre, indique la NOAA dans son dernier rapport, la température moyenne à la surface des terres et des océans a excédé de 0,87 °C la moyenne du XXe siècle, qui est de 14 °C, atteignant le plus haut niveau jamais enregistré depuis 1880 et surpassant de 0,14 °C le record de 2014. L’an qui s’achève se propulse ainsi en tête des années les plus chaudes, devant 2014 et, selon le classement des onze premiers mois, 2010, 2013, 2005 et 2009.

2015 en tête des années les plus chaudes

Disparités régionales

En prenant un peu de recul, on constate que quatorze des quinze années les plus chaudes appartiennent au XXIe siècle, 1998 se glissant dans le palmarès de tête en raison d’un épisode El Niño de grande ampleur, qui avait tiré cette année vers le haut. Autre indicateur au rouge : sur les dix mois les plus chauds relevés depuis la fin du XIXe siècle, au moins huit – décembre a de bonnes chances de s’y ajouter – sont estampillés 2015.

Il s’agit, bien sûr, de moyennes mondiales, qui recouvrent des disparités régionales. La partie orientale de l’Amérique du Nord a ainsi connu une année plus froide que la normale, tandis que l’Argentine, après un début d’année brûlant, a enregistré le mois d’octobre le plus frais de son histoire. De même, des températures exceptionnellement basses ont été relevées en Antarctique, en raison d’un phénomène atmosphérique propre à la région australe.

Mais, sur la majeure partie du globe, des températures nettement supérieures à la normale ont prévalu. C’est le cas de l’ouest de l’Amérique du Nord et d’une grande part de l’Amérique du Sud, de l’ensemble du continent africain, ou encore du sud et de l’est de l’Eurasie. En Chine et en Russie notamment, les dix premiers mois de 2015 ont été les plus torrides jamais constatés. En France, l’année qui se termine figure parmi les trois ou quatre plus chaudes depuis 1900, après 2014 et 2011, la troisième place du podium étant encore en balance avec 2003.

Tout au nord, les glaces polaires ont été mises à rude épreuve. Selon la dernière livraison de l’Artic Report Card, la température de l’air y a dépassé de 1,3 °C la moyenne de la période 1981-2010, soit une hausse de 3 °C depuis le début des observations commencées en 1900. Et l’étendue de la banquise arctique, réduite à son minimum en septembre, était alors en retrait de 29 % sur la moyenne des trois dernières décennies.


Des températures presque partout supérieures à la normale

Vagues de chaleur et inondations

Voilà pour les statistiques. Elles ne décrivent pas tout. Derrière les chiffres bruts se cachent des drames humains, provoqués par une longue série de catastrophes naturelles, canicules, inondations ou cyclones. Fin novembre, l’Organisation météorologique mondiale en a dressé le sombre panorama. Ce sont, d’abord, les vagues de chaleur qui ont frappé l’Inde et le Pakistan en mai et juin – avec des maximales de 45 °C par endroits –, mais aussi l’Europe, l’Afrique du Nord et le Proche-Orient au printemps et en été, de même que l’Afrique du Sud au printemps austral.

Ce sont, ensuite, les précipitations qui se sont abattues sur le sud des Etats-Unis, le Mexique, la Bolivie, le Brésil, mais aussi le sud-est de l’Europe, le Pakistan et l’Afghanistan. Les fortes pluies du début de l’année ont entraîné des inondations dans la partie orientale de l’Afrique australe, ainsi que dans les pays du Maghreb. Le Chili a subi en mars des coulées de boue et, entre mai et octobre, la Chine a essuyé des pluies diluviennes qui ont touché 75 millions de personnes. Depuis le 24 décembre, l’Angleterre est frappée par des pluies torrentielles. Tout le nord du pays connaît des inondations d’une ampleur historique et 500 soldats ont été envoyés sur place pour venir au secours de la population. L’Amérique du Sud est également touchée : 170 000 personnes ont été évacuées au Paraguay, en Argentine, au Brésil et en Uruguay en raison de violentes intempéries et d’inondations.

Dans le même temps, de vastes régions – ouest de l’Amérique du Nord, Amérique centrale, Caraïbes, nord-est de l’Amérique du Sud, Europe centrale, Asie du Sud-Est, Indonésie et Afrique australe – ont souffert de la sécheresse. Et celle-ci a attisé des incendies d’une ampleur sans précédent en Alaska et dans tout le nord-ouest des Etats-Unis, en particulier dans l’Etat de Washington.

Les cyclones tropicaux ont eux aussi déployé une activité record, avec pas moins de vingt-cinq événements majeurs, dont l’ouragan Patricia – le plus violent jamais observé dans le Pacifique nord-est – qui a touché les côtes mexicaines fin octobre, et le cyclone Pam qui, en mars, a affecté plus de 160 000 habitants de l’archipel du Vanuatu, dans le Pacifique sud.


Le premier responsable de ces désordres porte un doux nom : El Niño, l’enfant terrible du Pacifique. Ce phénomène naturel cyclique, qui revient tous les trois à sept ans, réchauffe fortement les eaux du Pacifique équatorial, le long des côtes de l’Equateur et du Pérou, et inverse les alizés du Pacifique. Il entraîne d’importants bouleversements météorologiques à l’échelle mondiale. La sécheresse subie par de vastes régions d’Amérique centrale et des Caraïbes, ainsi que l’Inde ou l’archipel indonésien, de même que les pluies intenses qui se sont déversées sur le Pérou ou l’Argentine, sont typiques d’un épisode El Niño.

Ses effets sur la pêche et l’agriculture ne devraient pas être moins délétères. Une grande variété de cultures dans toute la bande intertropicale est menacée. L’accumulation d’eaux chaudes de surface dans l’est du Pacifique équatorial entrave également la remontée des eaux profondes de l’océan, chargées de nutriments, entraînant une stérilisation des écosystèmes littoraux dans la zone et une baisse des stocks halieutiques dans cette région, l’une des principales zones de pêche à la sardine.

Ce trublion est cette année particulièrement actif. Il se classe parmi les plus puissants observés depuis le milieu du XXe siècle, à égalité sans doute avec celui de l’hiver 1997-1998. Et il est loin de s’être calmé : après n’avoir cessé de se renforcer depuis le printemps, il atteint actuellement son paroxysme mais continuera de se faire sentir, en s’affaiblissant peu à peu, jusqu’au printemps ou à l’été prochains. Si bien que 2016 pourrait bien, à son tour, se hisser parmi les années les plus chaudes.

Lire aussi : El Niño de retour après cinq ans d’absence

El Niño n’explique pourtant pas tout. « Ce phénomène participe de la variabilité naturelle du climat, mais au sein du mouvement global de réchauffement dû aux activités humaines », souligne Jérôme Lecou, ingénieur prévisionniste à Météo France. Le précédent record de chaleur de 2014, année exempte d’ El Niño, est là pour le prouver.

Très probablement – il faut attendre le bilan de décembre pour l’officialiser –, 2015 sera la première année à franchir le cap de 1 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle. Une piqûre de rappel pour les signataires de l’accord de Paris, dont le vœu est de contenir la hausse du thermomètre « bien en dessous de 2 °C », et si possible à 1,5 °C, en regard des niveaux préindustriels. Il reste à l’humanité à peine un petit degré Celsius de marge pour éviter la surchauffe.

« En raison d’un épisode El Niño de grande ampleur, qui avait tirée cette année vers le haut. » L'épisode El Niño avait tiré quoi ? "Cette année vers le haut" (COD). COD placé après le verbe, donc on accorde pas, d'où « ...qui avait tiré cette année vers le haut ».

Je vous laisse expliquer l'intérêt de distinguer les deux dans le cadre de cet article. Aucun. Chaleur étant pris dans son sens le plus commun et non dans le cadre de la physique http://www.cnrtl.fr/definition/chaleur CHALEUR, subst. fém. A.− Température plus ou moins élevée d'un corps, d'un lieu, perceptible par l'homme.


Chacun peut constater que l'hiver ici en France, se fait attendre et que c'est exceptionnel depuis que des relevés météo sont pratiqués. Quant à la banquise arctique, elle perd tant en surface qu'en épaisseur et il est faux de prétendre le contraire. Dans l'Antarctique c'est la même chose à l'exception d'une zone réduite où le réchauffement a modifié un... LINK
Comprendre le réchauffement climatique en 4... por lemondefr

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