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terça-feira, 21 de junho de 2011

L'arrivée de l'été - Barbara Fournier






"Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse 
Il y a plein de chiens 
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges 
Il ne manque rien" 
Tiens, pour agrémenter la plus belle information de l'année, l'arrivée de l'été, une chanson qui est un bel hommage à l'été, une très belle
chanson du répertoire français, devenue mythique... 

8 comentários:

  1. - Engraçado...
    - Existem canções que a gente ouve uma vez só e fica satisfeito.
    - Existem outras que a gente não consegue parar de ouvir...
    - É o caso desta aqui.
    - Sabe explicar-me porque Barbara?

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  2. Mystère et force de la poésie, Fernando... J'ai l'impression que ce que Ferrer chante avec tellement de simplicité douce, c'est un sentiment que chacun d'entre nous a vécu intimement sans jamais forcément mettre des mots dessus. Quand j'écoute cette chanson, je pense toujours à ma première découverte de la Grèce qui fut aussi mon premier voyage avec une amie d'étude. Cette impression d'éternité était tellement forte quand on regardait la mer qui touchait le ciel. Tout avait l'air d'être là depuis toujours et en même temps, l'a-temporalité avait aussi quelque chose de terriblement fragile... quelque chose qui aurait fait penser au mirage...

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  3. Le Sud

    C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
    A l'Italie
    Il y a du linge étendu sur la terrasse
    Et c'est joli

    On dirait Le Sud
    Le temps dure longtemps
    Et la vie sûrement
    Plus d'un million d'années
    Et toujours en été.

    Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
    Il y a plein de chiens
    Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
    Il ne manque rien

    On dirait Le Sud
    Le temps dure longtemps
    Et la vie sûrement
    Plus d'un million d'années
    Et toujours en été.

    Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
    On le sait bien
    On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
    On dit c'est le destin

    Tant pis pour Le Sud
    C'était pourtant bien
    On aurait pu vivre
    Plus d'un million d'années
    Et toujours en été.

    Interprète :Nino Ferrer
    Album :"on Dirait Le Sud"
    Genre :Variété française
    Label :UMI

    http://www.greatsong.net/

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  4. Fernando, quand je regarde la nuit étoilée, je ressens beaucoup de joie... et de respect pour tout ce qui nous dépasse. Quand je regarde la nuit, je pense au Guépard de Lampedusa, je pense à tous les êtres que j'ai aimés et qui sont partis quelque part, forcément de ce côté-là... C'est un grand réconfort et une grande énigme à la fois de voir, à chaque fois qu'on lève la tête, la voûte de l'éternité qui nous protège, peut-être est-ce le ventre de Dieu...
    Aujourd'hui, dans la classe de littérature française, un élève a dû analyser ce passage, d'Albert Camus, tiré de "L'Exil et le royaume" qui est, je trouve, une superbe réponse à ta question:
    « Devant elle, les étoiles tombaient, une à une, puis s’éteignaient parmi les pierres du désert, et à chaque fois Janine s’ouvrait un peu plus à la nuit…. En même temps, il lui semblait retrouver ses racines, la sève montait à nouveau dans son corps qui ne tremblait plus. Pressée de tout son ventre contre le parapet, tendue vers le ciel en mouvement, elle attendit seulement que son cœur encore bouleversé s’apaisât à son tour et que le silence se fît en elle. Les dernières étoiles des constellations laissèrent tomber leurs grappes un peu plus bas sur l’horizon du désert, et s’immobilisèrent. Alors, avec une douceur insupportable, l’eau de la nuit commença d’emplir Janine, submergea le froid, monta peu à peu du centre obscur de son être et déborda en flots ininterrompus jusqu’à sa bouche pleine de gémissements. L’instant d’après, le ciel entier s’étendait au-dessus d’elle, renversée sur la terre froide. » (extrait de la nouvelle: La femme adultère)

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  5. - Esta sensação de eternidade, amiga Barbara, eu a sinto durante o inverno e jamais em pleno verão.

    - O verão aqui do sul é quente, é húmido, é barulhento.

    - Insuportável.

    - Quando ele diz "Nós poderíamos ter vivido um milhão de anos sempre durante o verão", a imagem que me vem à mente não é nada agradável.

    - Bons tempos aqueles, em que esta bela canção foi escrita.

    - Naquela época os des-humanos ainda não tinham destruído a protetora camada de ozônio, com seus poluentes e barulhentos motores.

    - Uma pergunta: - quando o Nino diz sul, ele se refere ao sul da França ou ao hemisfério sul?

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  6. Fernando, je pense que "Le Sud" n'est pas une référence géographique. même s'il me semble avoir lu quelque part que cela pouvait être une référence à la Nouvelle Calédonie où était né Ferrer... Pour moi c'est surtout une allégorie du bonheur vers lequel chacun tente d'aller. qu'on aimerait voir durer toujours et sur lequel hélas plane toujours une menace de mort... C'est dans ces moments qu'on aimerait justement que la vie dure plus d'un million d'années...Je ne me souvenais plus que Nino Ferrer s'était suicidé, un mois après la mort de sa maman, dans un champ de blé...
    Mais je suis d'accord avec toi: le sentiment d'éternité existe aussi dans les hautes montagnes, surtout sous la neige de l'hiver et dans le brouillard qui efface tous les contours et qui plonge tout dans un enivrant silence...J'imagine que ce sentiment naît en nous chaque fois que l'on fait face à quelque chose de géant qui nous rappelle notre finitude et notre toute petite échelle, la mer, la montagne, mais aussi la musique, la littérature, la poésie, la peinture... tous ces instants sublimes durant lesquels les oeuvres des hommes vont se confondre avec les oeuvres des dieux...

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  7. ... et Nino Ferrer est mort dans un champ de blé, au coeur le plus chaud de l'été, d'une balle dans le coeur... Une mort de poète...

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  8. - Entendi Barbara, creio que entendi muito bem o que você quis dizer.

    - Sabe quando experimento mais fortemente esta sensação de eternidade?

    - Quando acordo de madrugada e ainda deitado no fundo da minha canoa "Estrela d'Alva", ancorada ao lado de uma das minhas ilhas fetiches da Costa do Sol, abro os olhos, vejo as estrelas e penso...

    - Penso que do ponto de vista de uma estrela, já morri faz muito tempo.

    - Penso isto e sinto saudades dos melhores momentos da minha vida breve, quase insignificante de macróbio humano.

    - E você, sente o que quando olha pro céu estrelado em plena madrugada, amiga Barbara?

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