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segunda-feira, 23 de abril de 2018

Daniel Defoe - Robinson Crusoé - Vendée Globe 2016/17 - Um livro por dia 22



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L’île de Fernando de Noronha - 2013 - photo de Fernando Costa


  « … Nous mîmes à la voile, faisant route au nord le long de notre côte, dans le dessein de cingler vers celle d’Afrique, quand nous serions par les dix ou onze degrés de latitude septentrionale ; c’était, à ce qu’il paraît, la manière de faire ce trajet à cette époque. Nous eûmes un fort bon temps, mais excessivement chaud, tout le long de notre côte jusqu’à la hauteur du cap Saint-Augustin, où, gagnant le large, nous noyâmes la terre et portâmes le cap, comme si nous étions chargés pour l’île de Fernando de Noronha ; mais, tenant notre course au
nord-est quart nord, nous laissâmes à l’est cette île et ses adjacentes. Après une navigation d’environ douze jours, nous avions doublé la ligne et nous étions, suivant notre dernière estime, par les sept degrés vingt-deux minutes de latitude nord, quand un violent tourbillon ou un ouragan nous désorienta entièrement. Il commença du sud-est, tourna à peu près au nord-ouest, et enfin se fixa au nord-est, d’où il se déchaîna d’une manière si terrible, que pendant douze jours de suite nous ne fîmes que dériver, courant devant lui et nous laissant emporter partout où la fatalité et la furie des vents nous poussaient. Durant ces douze jours, je n’ai pas besoin de dire que je m’attendais à chaque instant à être englouti ; de fait, personne sur le vaisseau n’espérait sauver sa vie.

(…) Nous gouvernâmes nord-ouest quart ouest, afin d’atteindre une de nos îles anglaises, où je comptais recevoir quelque assistance. Mais il en devait être autrement ; car, par les douze degrés dix-huit minutes de latitude nous fûmes assaillis par une seconde tempête qui nous emporta avec la même impétuosité vers l’ouest, et nous poussa si loin hors de toute route fréquentée, que si nos existences avaient été sauvées quant à la mer, nous aurions eu plutôt la chance d’être dévorés par les sauvages que celle de retourner en notre pays. »

Extrait par DBo. du livre de :

Daniel Defoe - Robinson Crusoé - Éditions Gallimard (Folio classique)


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