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quinta-feira, 10 de janeiro de 2013

Un principe vieux comme la voile - Le Vendée Globe - 57e jour de course - extrait en français du post antérieur



      François Gabart




« La MER touche au plus profond de l’homme. Dans la lumière du soleil, n’est-elle pas le miroir de l’âme humaine ? »

Philippe Plisson 


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Il ne faudrait pas, mais je vais vous donner une chance de plus. La question est la suivante. Que devons-nous faire pour que nos voiliers ne souffrent pas de tensions exagérées lorsque le vent et la MER sont en colère? Une fois, deux fois, trois. Perdu! La bonne réponse est de virer de bord et jamais tenter la toujours dangereuse empannage. Beaucoup de "bons marins" ont chaviré, perdu le mât de leur voilier ou simplement sombré comme des pierres dans l'abîme océanique, parce qu'ils ignoraient ce principe vieux comme la voile. Qui sait si Jean-Pierre Dick
a cassé le loop qui tenait son étai de solent, pour avoir
empanné au lieu de virer tout simplement de bord, comme recommande maître Jean Le Cam?
Assez. Je n'ai plus rien à dire sur ce sujet! En fait, non mais je préfère le silence, parce que pour être bonne, une leçon doit être courte. Professeur Jean Le Cam, merci pour la leçon et bons vents! Tiens, mes amis, mon voilier "Doliceyou" navigue et pourtant il est tout attaché au ponton F de Fernando, de François et de France aussi. Mais, oui, le ponton F m'appartient et Port Olona du même, car personne d'autre ne vit à bord d'un voilier, dans ce grand port de plaisance fantôme (pendant l'hiver).


Fernando Costa


Extrait du post ci-dessous traduit et peaufiné par la journaliste

 et romancière suisse  Barbara Fournier





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