EM BRASILEIRO
Salve amigas e amigos visistantes!
Dando sequência ao trágico conto "Memórias de um peixinho assassinado" escrito por mim em parceria com minha amiga e colaboradora suiça Barbara Fournier, aqui vai a terceira parte da estória no original em francês. Espero que gostem.
Grande abraço
Mémoires posthumes d'un petit poisson assassiné
- troisième partie -
Trop tard ! La touriste suisse m’a déposé délicatement sur le sable et s’en est allée en pleurant... Connaissez-vous une autre expression plus triste que celle-là ? “Trop tard !” Cinq jours de vie seulement et déjà pour moi tout était fini.
Est-ce que vous me voyez déjà ? Approchez-vous ! Plus ! Un peu plus ! S’il vous plaît, encore un peu plus ! Regardez moi, le petit cadavre argenté posé sur le sable de la plage du Forte à Cabo Frio. On dirait un morceau de miroir en feu sous ce soleil éclatant des tropiques...
Est-ce que vous me voyez déjà ? Approchez-vous ! Plus ! Un peu plus ! S’il vous plaît, encore un peu plus ! Regardez moi, le petit cadavre argenté posé sur le sable de la plage du Forte à Cabo Frio. On dirait un morceau de miroir en feu sous ce soleil éclatant des tropiques...
Fernando - Tiens, je vais te raconter un secret, Barbara...
Barbara - Lequel ?
Fernando - Rappelle-toi de la première fois où je suis allé vers l’île des Papagaios.
Barbara - Bien sûr, je m’en souviens. Tu as enregistré cette aventure pour moi. J’ai adoré l’interview que tu as faite avec tes amis plongeurs qui ont raconté ce qu’ils avaient vu de beau au fond de la mer.
Fernando - Bravo tu as une bonne mémoire, mais ce que je ne t’ai pas raconté.
Barbara - oui
Fernando - C’est que quelques minutes avant d’enregistrer cet entretien-là, je me suis presque noyé.
Barbara - Mon Dieu! Comment cela ?
Fernando - Avant la fin de ce conte je te le raconterai...
´´´´´´´´´´´´´´´´´´´´´´
J’avais tant des rêves pour les 500 jours de ma vie... Visiter les vingt îles paradisiaques de Cabo Frio, Arraial do Cabo et Buzios par exemple... J’ai rêvé de ces belles îles dès que je suis né, parce que mon père ne s’arrêtait pas d’en parler... Pacageais, Comprida, Dois Irmãos, Redonda, dos Capões, plus les quinze autre, dont je préfère oublier les noms maintenant... Pourquoi ? Parce que cela fait trop mal de parler d’un rêve non réalisé, quand on est déjà mort. Un jour, quand vous serez morts, vous me donnerez raison... Ça c’est sûr... Donc réalisez vite tous vos rêves! Construisez votre bateau à voile, allez rencontrer votre bien-aimée à Paris, mais juste avant, écrivez avec elle votre premier livre de contes à deux cerveaux... Dépêchez-vous, car comme disait ma grand-mère Balbina, la mort ne nous envoie jamais de carton d’invitation! Prenez ma tragédie personnelle comme avertissement, mes chers amis encore vivants... Il y a seulement cinq minutes, je respirais comme vous le faites maintenant, je nageais à toute vitesse, je bougeais de plusieurs façons différentes mon petit corps agile, en secouant tout heureux ma petite tête peuplée de beaux rêves et voilà que maintenant...
´´´´´´´´´´´´
Est-ce que vous me voyez déjà ? Approchez-vous ! Plus ! Un peu plus ! S’il vous plaît, encore un peu plus ! Regardez-moi, le petit cadavre argenté posé sur le sable de la plage du Forte à Cabo Frio ? On dirait un morceau de miroir en feu sous ce soleil éclatant des tropiques...
- Mais je remarque que vous avez froncé les sourcils. J’imagine que vous vous demandez :
- Pourquoi pareil drame à cause de la mort d’un tout petit poisson ? Parce que c’est un crime honteux que vos semblables viennent de commettre avec moi, mes frères et soeurs... La raison vous autorise à pêcheur pour vous nourrir seulement... Nous, les poissons, nous faisons du même, guidés par l’instinct de survie, en nous mangeant les uns les autres... Mais vous ne verrez jamais un poisson plus fort tuer des tonnes d’autres poissons, les entasser dans les frigos pour les vendre très cher sur le marché, en jetant dans la poubelle ceux qui ne peuvent être vendus à des tarifs élevés. Mais le plus grave, c’est que je suis un enfant et tuer un enfant c’est le crime des crimes... L’enfant doit devenir adulte, s’épanouir, avoir des enfants et seulement après être pêché. L’auteur de toutes choses a voulu que le cycle de la vie se referme... Les hommes sont en train de casser le cycle de la vie dans la mer et ça c’est grave... Ça c’est bien grave... Je prophétise un futur très sournois pour vous, folle race humaine ! Encore plus sournois que le présent qui est déjà très sournois... Ou vous changez votre idiote façon de vivre tout de suite ou vous serez anéantis bientôt par la faim, la violence et la misère... Fruits amers des nombreuses fautes qui vous ne cessez de commettre, depuis que l’on vous a vus débarquer sur cette petite-grande planète perdue au fin fond d’un univers qui, paraît-il, n’est plus infini, hélas !... Parmi tant d’erreurs, il y en a une particulièrement grave: Vous avez provoqué l’extinction de plusieurs espèces d’animaux, mammifères, oiseaux et poissons, comme moi ... Vous, les prétendus rois de la création, vous avez reçu de l’auteur de toutes choses cette planète en pleine forme... Et voilà qui vous l’avez rendue malade...
(continuation dans un futur billet - continua num futuro post)
Barbara - Lequel ?
Fernando - Rappelle-toi de la première fois où je suis allé vers l’île des Papagaios.
Barbara - Bien sûr, je m’en souviens. Tu as enregistré cette aventure pour moi. J’ai adoré l’interview que tu as faite avec tes amis plongeurs qui ont raconté ce qu’ils avaient vu de beau au fond de la mer.
Fernando - Bravo tu as une bonne mémoire, mais ce que je ne t’ai pas raconté.
Barbara - oui
Fernando - C’est que quelques minutes avant d’enregistrer cet entretien-là, je me suis presque noyé.
Barbara - Mon Dieu! Comment cela ?
Fernando - Avant la fin de ce conte je te le raconterai...
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J’avais tant des rêves pour les 500 jours de ma vie... Visiter les vingt îles paradisiaques de Cabo Frio, Arraial do Cabo et Buzios par exemple... J’ai rêvé de ces belles îles dès que je suis né, parce que mon père ne s’arrêtait pas d’en parler... Pacageais, Comprida, Dois Irmãos, Redonda, dos Capões, plus les quinze autre, dont je préfère oublier les noms maintenant... Pourquoi ? Parce que cela fait trop mal de parler d’un rêve non réalisé, quand on est déjà mort. Un jour, quand vous serez morts, vous me donnerez raison... Ça c’est sûr... Donc réalisez vite tous vos rêves! Construisez votre bateau à voile, allez rencontrer votre bien-aimée à Paris, mais juste avant, écrivez avec elle votre premier livre de contes à deux cerveaux... Dépêchez-vous, car comme disait ma grand-mère Balbina, la mort ne nous envoie jamais de carton d’invitation! Prenez ma tragédie personnelle comme avertissement, mes chers amis encore vivants... Il y a seulement cinq minutes, je respirais comme vous le faites maintenant, je nageais à toute vitesse, je bougeais de plusieurs façons différentes mon petit corps agile, en secouant tout heureux ma petite tête peuplée de beaux rêves et voilà que maintenant...
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Est-ce que vous me voyez déjà ? Approchez-vous ! Plus ! Un peu plus ! S’il vous plaît, encore un peu plus ! Regardez-moi, le petit cadavre argenté posé sur le sable de la plage du Forte à Cabo Frio ? On dirait un morceau de miroir en feu sous ce soleil éclatant des tropiques...
- Mais je remarque que vous avez froncé les sourcils. J’imagine que vous vous demandez :
- Pourquoi pareil drame à cause de la mort d’un tout petit poisson ? Parce que c’est un crime honteux que vos semblables viennent de commettre avec moi, mes frères et soeurs... La raison vous autorise à pêcheur pour vous nourrir seulement... Nous, les poissons, nous faisons du même, guidés par l’instinct de survie, en nous mangeant les uns les autres... Mais vous ne verrez jamais un poisson plus fort tuer des tonnes d’autres poissons, les entasser dans les frigos pour les vendre très cher sur le marché, en jetant dans la poubelle ceux qui ne peuvent être vendus à des tarifs élevés. Mais le plus grave, c’est que je suis un enfant et tuer un enfant c’est le crime des crimes... L’enfant doit devenir adulte, s’épanouir, avoir des enfants et seulement après être pêché. L’auteur de toutes choses a voulu que le cycle de la vie se referme... Les hommes sont en train de casser le cycle de la vie dans la mer et ça c’est grave... Ça c’est bien grave... Je prophétise un futur très sournois pour vous, folle race humaine ! Encore plus sournois que le présent qui est déjà très sournois... Ou vous changez votre idiote façon de vivre tout de suite ou vous serez anéantis bientôt par la faim, la violence et la misère... Fruits amers des nombreuses fautes qui vous ne cessez de commettre, depuis que l’on vous a vus débarquer sur cette petite-grande planète perdue au fin fond d’un univers qui, paraît-il, n’est plus infini, hélas !... Parmi tant d’erreurs, il y en a une particulièrement grave: Vous avez provoqué l’extinction de plusieurs espèces d’animaux, mammifères, oiseaux et poissons, comme moi ... Vous, les prétendus rois de la création, vous avez reçu de l’auteur de toutes choses cette planète en pleine forme... Et voilà qui vous l’avez rendue malade...
(continuation dans un futur billet - continua num futuro post)
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