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sábado, 21 de outubro de 2017

Gustave Flaubert - Par les champs et par les grèves - Vendée Globe 2016/7 - Um livro por dia 8



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« Le ciel était rose, la mer tranquille et la brise endormie. Pas une ride ne plissait la surface immobile de l’Océan sur lequel le soleil à son coucher versait sa couleur d’or. 

Bleuâtre vers les côtes seulement, et comme s’y évaporant dans la brume, partout ailleurs la mer était
rouge, et plus enflammée encore au fond de l’horizon, où s’étendait dans toute la longueur de la vue une grande ligne pourpre. Le soleil n’avait plus ses rayons ; ils étaient tombés de sa face et noyant la lumière dans l’eau semblaient flotter sur elle. 

Il descendait en tirant à lui du ciel la teinte rose qu’il y avait mise, et à mesure qu’ils dégradaient ensemble, le bleu pâle de l’ombre s’avançait et se répandait sur toute la voûte. Bientôt il toucha les flots, rogna dessus son disque rond, s’y enfonça jusqu’au milieu. On le vit un instant coupé en deux moitiés par la ligne de l’horizon, l’une dessus, sans bouger, l’autre en dessous qui tremblotait et s’allongeait, puis il disparut complétement ; et quand, à la place où il avait sombré, son reflet n’ondula plus, il sembla qu’une tristesse tout à coup était survenue sur la mer. »

Extrait par DBo. du livre de :
Gustave Flaubert - Par les champs et par les grèves - Éditions La part commune

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