Pedra - foto de Fernando Costa
"Pessoas idôneas e bastante confiáveis afirmaram ter visto, perto de umas certas pedras, Gilliatt conversando com um sapo."
OS TRABALHADORES DO MAR
tradução livre de Fernando Costa
"Des gens fort prud' hommes et des personnes
absolument croyables affirmaient avoir vu, près de ces pierres, Gilliatt causer avec un crapaud."
Victor Hugo
LES TRAVAILLEURS DE LA MER
microchapitre 11
Comme tu le disais, Fernando, voilà tout le drame de la méconnaissance... les affres de l'ignorance, mais aujourd'hui où la science a beaucoup avancé, on trouve toujours chez les humains les plus civilisés une tentation récurrente pour le bizarre, pour ce qui résiste à l'entendement... et le plus bel espace pour susciter ce regain de mystère n'est peut-être plus le Ciel et assurément plus la Terre, mais cette masse spongieuse qui loge sous notre crâne... On verra si le cerveau est un jour capable de se connaître lui-même, mais si ce jour arrive il est assurément encore loin... Peut-être que cette ultime frontière franchie, l'humanité n'aura plus de raison d'être et disparaîtra comme l'Atlantide...
ResponderExcluirPas très panglossienne, cette réflexion! Mais je me la fais souvent...
Tu sais, Barbara, le cerveau humain est tout puissant et peut-être parfait. Le drame c'est que leurs propriétaires ne l'utilisent pas comme il faut. Avec le magnifique cerveau, chef-d'oeuvre de la divinité, quelques humains ont inventé le bateau à voile.
ResponderExcluirAvec le magnifique cerveau Hugo a écrit "Les Travailleurs de la Mer".
Avec le magnifique cerveau Beethoven a composé l'Empereur.
Si l'on utilise bien, il fait des merveilles, le divin cerveau.
Le drame c'est que la majorité des humains sont paresseux.
Mais est-ce qu'un paresseux peut être considéré comme un vrai être humain?