Exploratrice mue par un profond désir de découvrir le monde, Jéromine Pasteur entend avec force l’appel du voyage. Navigatrice, globe trotteuse, elle s’aventure au début des années quatre-vingt au cœur d’une Amazonie péruvienne encore vierge de tout contact avec la civilisation occidentale. C’est là que se scellera sa destinée, au contact des Indiens Asháninkas qui l’adoptent. Désormais, on la surnomme Chaveta, « papillon de la connaissance ».
La richesse de la forêt amazonienne qui suscite son émerveillement est le fruit de l’alliance de la faune, de la flore et des hommes qui se sont épanouis en osmose avec
Mère-Nature.Cette harmonie précaire, déjà confrontée à une colonisation peu scrupuleuse, est troublée par de nouvelles menaces : abattage illégal de bois précieux, trafic d’animaux sauvages, déboisement au profit de cultures industrielles destructrices de biodiversité, exploitation des ressources minières et pétrolières…
Le pillage de la Grande Forêt se poursuit.
Les Indiens, spoliés, méprisés, exploités, subissent ce que la civilisation a de plus révoltant, au nom de la production et du développement. « Avec la forêt disparaissent ceux qui l’habitent. Et avec eux meurent un art de vivre et une connaissance qui existent et se développent depuis la nuit des temps. »
Dans notre monde globalisé, ce qui se passe « là-bas » n’est pas sans incidence « ici ».
La forêt amazonienne est non seulement un lieu de vie, mais un réservoir de biodiversité dont nous tirons de nombreuses ressources pour notre alimentation, notre industrie, notre pharmacie, notre médecine… Si nous n’y prenons garde, la disparition de la Grande Forêt, « c’est notre futur avec un grand point d’interrogation ».
Au-delà de son expérience personnelle, Jéromine Pasteur nous invite à l’introspection. Pourquoi céder au cercle infernal de la production-consommation ? Pourquoi nous laisser aller à nos penchants destructeurs ? Pourquoi continuer à vouloir domestiquer et épuiser cette nature qui nous conditionne, plutôt qu’à mieux la comprendre et...LINK
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