- Diga-me, amiga leitora, se não for segredo, qual das fantasias abaixo mais lhe seduz?
1 - Vencer a morte ou seja conquistar a imortalidade
2 - Garantir o uso do binômio computador-internet a todos os habitantes do
planeta Terra, que deveria chamar-se ÁGUA
3 - Criar robôs realmente inteligentes, capazes de
raciocinar e criar coisas novas
4 - Inventar um único remédio que sarasse de uma só feita todas as doenças que agulham os infelizes humanos
5 - Conquistar Marte
6 - Possibilitar a existência em mundos paralelos
7 - Realizar viagens inter estelares
8 - Criar um novo estado soberano e tornar-se seu chefe
9 - Conquistar a onipresença, a onisapiência e onipotência, três qualidades até então divinas*
10 - Viajar no tempo tanto para o futuro quanto para o passado.
- E então qual das utopias acima a amiga leitora gostaria de realizar agora mesmo?
- Não, não me diga, que vou adivinhar.
- Nº 4 - Inventar um único remédio que sarasse de uma só feita todas as doenças que agulham os infelizes humanos
- Acertei?
- Eu?
- Eu gostaria de partir agora mesmo, a bordo do meu barco-à-vela para uma viagem ida-sem-volta, em busca das 100 ilhas dos meus sonhos.
- Mas este não é o nosso assunto.
- Falemos de cidades ou parques flutuantes, fantasia de alguns empresários que reinam no Vale do Silício.
- Sinceramente?
- Não interessa-me não.
- Falou em cidade estou fora.
- Sou mais amigo de ilhas desertas.
- É bem verdade que em se tratando de uma cidade flutuando em plena* MAR, minha simpatia por ela será bem maior do que por uma cidade ordinária cravada em terra, mas nada se compara ao irresistível charme de um ágil veleiro, com todas as velas desfraldadas aos ventos alíseos, deslizando bem no meio do oceano rumo a uma ilha desconhecida.
- Mas se por acaso o assunto interessa a algum de vocês, prezados leitores deste oceânico blog, a matéria abaixo, (muito bem escrita em francês pela Cécile Chevré ) trata desse curioso assunto.
- Quem preferir ler uma outra matéria sobre o projeto de parque flutuante "Sea Tree" basta clicar aqui.
Fernando Costa
Des villes flottantes pour larguer les amarres avec la terre…
Rédigé le 12 mai 2016 par Cécile Chevré
Nouvelles technologies Vous commencez à connaître les patrons de la Silicon Valley : ils ont des idées grandioses – et parfois farfelues – pour l’humanité et son destin : détruire la mort, étendre Internet au monde entier, supprimer les conducteurs des voitures, créer des intelligences artificielles vraiment intelligentes, faire disparaître les maladies, conquérir Mars, vous plonger dans de nouvelles réalités… Et conquérir de nouveaux espaces, voire même établir de nouveaux Etats. Saupoudrez à cela quelques pincées de libertarisme, et vous obtenez des milliardaires bien décidés à dire adieu aux Etats, leur administration… et leurs impôts.
Et qui se voient bien à la tête de leur propre nation. Une couronne pour parachever une carrière, le succès, les milliards. Problème, sur Terre, les terres disponibles sont une denrée extrêmement rare. Impossible, contrairement à ce qui s’est fréquemment fait par le passé, de lancer une expédition, de planter son drapeau et prendre possession d’un nouveau territoire – au mépris des populations autochtones. Le dernier exemple en date est celui du Liberland.
Sur cette bande de terres coincée entre la Croatie et la Serbie, Vit Jedlička a proclamé en avril 2015 la naissance d’une micro-nation dont la devise est “vivre et laissez vivre”. Tout un programme. Une chance pour lui, personne n’y habitait ce qui limitera un peu les problèmes juridiques. Pour l’instant, aucune autre nation n’a reconnu l’existence du Liberland, mais Jedlička et ceux qui le suivent dans son projet continuent d’y croire. Reste qu’une terre qui a échappé à l’appétit territorial des nations, c’est vraiment rare.
Pourquoi, alors, ne pas se tourner vers le ciel, l’espace, l’infini… pour enfin créer une nation rien qu’à soi ? Pas étonnant que les patrons de la Silicon Valley soutiennent à bout de portefeuille les projets de conquête spatiale qui se multiplient à nouveau depuis quelques temps. Conquérir Mars comme les colons du Mayflower ont conquis l’Amérique du Nord. Etablir une nouvelle colonie pour vivre selon ses propres règles… L’idée fait rêver et aimante les milliards… mais se heurte à quelques problèmes techniques. L’espace n’est pas l’environnement de vie idéal pour des humains qui ne savent pas encore se passer d’une atmosphère respirable, d’eau ainsi que d’une gravité et d’un ensoleillement plus ou moins similaires à ceux que nous connaissons sur Terre.
Et puis, l’espace, c’est loin. D’autres espaces (presque) vierges sont bien plus proches de nos conquistadors des temps modernes : les mers et les océans. Pourquoi ne pas constituer des micro-nations au large des côtes, pour échapper à l’insoutenable emprise étatique et en plus profiter d’un bon air marin ? L’idée séduit tellement les entrepreneurs, les patrons de la Sillicon Valley et de ceux qui souhaitent rompre les amarres avec la pesanteur étatique qu’elle a fini par prendre un nom : le Seasteading. La longue tradition de la construction sur l’eau, les villes flottantes Construire sur l’eau n’est pas si farfelu que cela. Venise en est la preuve éclatante.
A chercher dans la tradition, on peut aussi citer les exemples des villages flottants du Tonlé Sap, le gigantesque lac situé au coeur du Cambodge. Ou encore ceux situés sur le lac Titicaca. Et que sont les plateformes pétrolières à part des industries et des logements installés sur les océans ? L’idée de construire sur la mer connaît un nouvel engouement depuis quelques années, alors que l’évolution des techniques rend ce genre de projets possibles, et que les besoins s’accroissent. Tout récemment, le port de Rotterdam s’est vu doté d’un pavillon flottant conçu par l’architecte, Bart Roeffen (agence DeltaSync) et destiné à accueillir des expositions sur le thème de la mer. Le pavillon flottant du port de Rotterdam Source : http://rdcrotterdam.com/ Les Pays-Bas sont particulièrement en pointe en matière de bâtiments flottants. Le pays a une longue tradition de polders (des terres gagnées sur la terre).
De récents projets architecturaux proposent d’inverser la perspective, et d’installer directement les habitations sur l’eau. Un exemple parmi d’autres : le quartier d’Ijburg, au sud-est d’Amsterdam. Créé à la fin des années 90, ce quartier est composé de quatre îles artificielles auxquelles sont arrimées des... LINK
Rédigé le 12 mai 2016 par Cécile Chevré
Nouvelles technologies Vous commencez à connaître les patrons de la Silicon Valley : ils ont des idées grandioses – et parfois farfelues – pour l’humanité et son destin : détruire la mort, étendre Internet au monde entier, supprimer les conducteurs des voitures, créer des intelligences artificielles vraiment intelligentes, faire disparaître les maladies, conquérir Mars, vous plonger dans de nouvelles réalités… Et conquérir de nouveaux espaces, voire même établir de nouveaux Etats. Saupoudrez à cela quelques pincées de libertarisme, et vous obtenez des milliardaires bien décidés à dire adieu aux Etats, leur administration… et leurs impôts.
Et qui se voient bien à la tête de leur propre nation. Une couronne pour parachever une carrière, le succès, les milliards. Problème, sur Terre, les terres disponibles sont une denrée extrêmement rare. Impossible, contrairement à ce qui s’est fréquemment fait par le passé, de lancer une expédition, de planter son drapeau et prendre possession d’un nouveau territoire – au mépris des populations autochtones. Le dernier exemple en date est celui du Liberland.
Sur cette bande de terres coincée entre la Croatie et la Serbie, Vit Jedlička a proclamé en avril 2015 la naissance d’une micro-nation dont la devise est “vivre et laissez vivre”. Tout un programme. Une chance pour lui, personne n’y habitait ce qui limitera un peu les problèmes juridiques. Pour l’instant, aucune autre nation n’a reconnu l’existence du Liberland, mais Jedlička et ceux qui le suivent dans son projet continuent d’y croire. Reste qu’une terre qui a échappé à l’appétit territorial des nations, c’est vraiment rare.
Pourquoi, alors, ne pas se tourner vers le ciel, l’espace, l’infini… pour enfin créer une nation rien qu’à soi ? Pas étonnant que les patrons de la Silicon Valley soutiennent à bout de portefeuille les projets de conquête spatiale qui se multiplient à nouveau depuis quelques temps. Conquérir Mars comme les colons du Mayflower ont conquis l’Amérique du Nord. Etablir une nouvelle colonie pour vivre selon ses propres règles… L’idée fait rêver et aimante les milliards… mais se heurte à quelques problèmes techniques. L’espace n’est pas l’environnement de vie idéal pour des humains qui ne savent pas encore se passer d’une atmosphère respirable, d’eau ainsi que d’une gravité et d’un ensoleillement plus ou moins similaires à ceux que nous connaissons sur Terre.
Et puis, l’espace, c’est loin. D’autres espaces (presque) vierges sont bien plus proches de nos conquistadors des temps modernes : les mers et les océans. Pourquoi ne pas constituer des micro-nations au large des côtes, pour échapper à l’insoutenable emprise étatique et en plus profiter d’un bon air marin ? L’idée séduit tellement les entrepreneurs, les patrons de la Sillicon Valley et de ceux qui souhaitent rompre les amarres avec la pesanteur étatique qu’elle a fini par prendre un nom : le Seasteading. La longue tradition de la construction sur l’eau, les villes flottantes Construire sur l’eau n’est pas si farfelu que cela. Venise en est la preuve éclatante.
A chercher dans la tradition, on peut aussi citer les exemples des villages flottants du Tonlé Sap, le gigantesque lac situé au coeur du Cambodge. Ou encore ceux situés sur le lac Titicaca. Et que sont les plateformes pétrolières à part des industries et des logements installés sur les océans ? L’idée de construire sur la mer connaît un nouvel engouement depuis quelques années, alors que l’évolution des techniques rend ce genre de projets possibles, et que les besoins s’accroissent. Tout récemment, le port de Rotterdam s’est vu doté d’un pavillon flottant conçu par l’architecte, Bart Roeffen (agence DeltaSync) et destiné à accueillir des expositions sur le thème de la mer. Le pavillon flottant du port de Rotterdam Source : http://rdcrotterdam.com/ Les Pays-Bas sont particulièrement en pointe en matière de bâtiments flottants. Le pays a une longue tradition de polders (des terres gagnées sur la terre).
De récents projets architecturaux proposent d’inverser la perspective, et d’installer directement les habitations sur l’eau. Un exemple parmi d’autres : le quartier d’Ijburg, au sud-est d’Amsterdam. Créé à la fin des années 90, ce quartier est composé de quatre îles artificielles auxquelles sont arrimées des... LINK
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