Je viens de lire cette interview... Je trouve la jeune femme admirable et inconsciente à la fois entre nous soit dit. Si elle avait fait une hémorragie, elle serait morte en mer...Cela dit, je peux aussi très bien comprendre ce désir de partir... car il y a peut-être dans l'éloignementle sentiment qu'on prend de la distance face à la maladie "qui nous colle à la peau". Je me souviens que lorsque j'ai vécu ma descente aux enfers, je visualisais un écriteau que j'apposais sur moi-même et sur lequel il était écrit "vacances".... Qu'est-ce que j'aurais aimé à ce moment-là tout quitter, surtout
moi-même et revenir quand je serai guérie... Mais personne ne peut quitter un bateau au moment
où surgit la tempête... surtout quand ce bateau, c'est sa propre vie...
Et comme Maud, chaque jour je me disais "un jour de gagné", un jour de plus vers la guérison. Je me voyais alors en alpiniste, accrochée à une paroi à pic qui obligeait à se concentrer pas à pas sur chaque pas, sans regarder ni en bas ni vers le ciel (qui semblait alors hors de portée...)., mais avec la volonté de monter, monter toujours.
En fait chacun met en place les ressorts qui sont les siens face à l'adversité et traite la maladie comme les autres obstacles auxquels la vie l'a déjà confronté... On fait donc "avec les moyens du bord" pour utiliser une forte expression de navigateur. Tout heureuse de savoir que la belle et courageuse Maud est guérie et que sa vie est illuminée par l'enfant qu'elle désirait depuis toujours.
Barbara Fournier
Le courage de Maud Fontenoy
En Octobre 2006, trois jours avant son départ pour un tour du monde à la voile en solitaire et à contre-courant, Maud Fontenoy apprenait qu’elle avait un cancer du col de l’utérus. Opérée d’urgence, elle est partie quand même. Aujourd’hui guérie, elle revient sur cet épisode difficile de sa vie de femme et
d’aventurière.
Comment avez-vous appris que vous aviez un cancer du col de l’utérus ?
Avant de partir en mer pour plusieurs mois, je fais toujours quelques contrôles et examens médicaux. Cette fois-ci encore, j’étais persuadée que tout allait bien. Et puis trois jours avant le jour J, ma mère qui était restée en métropole, m’a appelée pour me dire que... LINK
Nenhum comentário:
Postar um comentário
Seus comentários, críticas ou elogios farão meu blog evoluir. Obrigado por participar.