Bonjour ou bonsoir amie lectrice !
Est-ce que vous aussi, vous aimez "Le Prophète" de Gibran Khalil Gibran ?
Oh, oui ?
Ça me rend heureux.
Nous en sommes donc deux à l'aimer.
Pour nous faire plaisir je publie ici quelques extraits du livre, que citent la divine MER. Amusez vous bien, en les
lisant ! :)
lisant ! :)
Fernando Costa
EXTRAITS du livre "LE PROPHÈTE" de KHALIN GIBRAN
qui citent la MER
Alors les portes de son cœur s’arrachèrent et sa joie vola loin sur la MER. Et il ferma les yeux et pria dans les silences de son âme.
La MER, qui appelle toutes choses à elle, m’appelle et je dois m’embarquer.
Ayant atteint le pied de la colline, il se retourna de nouveau vers la MER, et il vit son vaisseau approcher du port et sur sa proue des marins, des hommes de sa propre terre.
Et toi, MER immense, mère endormie,
Qui seule est le repos et la délivrance du fleuve et du ruisseau,
Un dernier méandre le fleuve tracera, juste un dernier murmure dans la clairière,
Et puis je viendrai à toi, goutte infinie dans un océan infini.
Aimez-vous l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne.
Laissez-le plutôt être une MER dansant entre les rivages de vos âmes.
Quand, sur la place du marché, vous travailleurs de la MER, des champs et des vignes, rencontrez les tisserands, les potiers et les cueilleurs d’épices —
Invoquez alors le maître esprit de la terre, qu’il vienne au milieu de vous et sanctifie les poids et les mesures qui comparent valeur contre valeur.
Et ne tolérez pas que ceux dont les mains sont stériles prennent part à vos transactions, eux qui vendent leurs mots contre votre travail.
« Viens avec nous dans le champ, ou va avec nos frères à la MER et jette ton filet ;
Car la terre et la MER seront généreux avec toi comme avec nous. »
Vous ne pouvez l’effacer en brûlant vos tables de la loi, ni en lavant le front de vos juges, même si vous déversiez sur eux la MER toute entière.
Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent, vous ne pouvez qu’être ballotés et aller à la dérive, ou rester ancrés au milieu de la MER.
La source secrète de votre âme doit jaillir et courir en murmurant vers la MER ;
Et le trésor de vos infinies profondeurs sera révélé à vos yeux.
Mais qu’il n’y ait pas de balance pour jauger votre trésor inconnu ;
Et ne sondez pas les profondeurs de votre savoir avec une perche ou un drain.
Car le moi est une MER sans bornes et incommensurable.
Mais en certains d’entre vous, cette aspiration est un torrent qui se rue puissamment vers la MER, emportant les secrets des coteaux et les chants de la forêt.
Et je ne puis vous apprendre la prière des MERS et des forêts et des montagnes.
Mais vous qui êtes nus dans les montagnes et les forêts et les MERS, vous pouvez trouver leur prière en votre cœur,
Et si seulement vous écoutiez dans la tranquillité de la nuit, vous les entendriez dire en silence : « Notre Dieu, qui êtes notre moi-ailé, ta volonté en nous est notre volonté.’’
Et pourtant les vaisseaux qui reposent lourdement à terre attendent la haute MER sur vos rivages, car tel l’océan, vous ne pouvez hâter le rythme de vos marées.
Et ceux-ci, mes marins, qui ont entendu le chœur de la plus grande des MERS, ils m’ont aussi écouté avec patience.
Et un cri vint du peuple comme d’un seul cœur, et il s’éleva dans le crépuscule et fut porté sur la MER comme un grand appel de trompe.
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