"La terre, la MER, le ciel se souviennent de tout. Ceux qu'on a voulu faire disparaître à tout jamais, réapparaîtront. Tôt ou tard. Ce qui compte, c'est que jamais ils ne meurent dans notre mémoire. Le désert d'Acatama, c'est une grande bibliothèque qui se souvient de tout."
J'aimerais simplement vous dire "merci" pour cette nouvelle oeuvre magistrale que vous venez de signer et qu'il faut voir, parce qu'elle est à la fois leçon de cinéma, leçon de mémoire, leçon de temps, leçon d'humanité. Ni fiction, ni documentaire, votre "Nostalgia de la luz" m'apparaît comme une sorte de poème élégiaque, de palimpseste, dédié à tous ceux et celles qui ne se résignent pas, qui cherchent inlassablement le sens au delà du signe, qu'ils aient dans les yeux des éclats d'étoile, des traces millénaires ou des
larmes de sang...
Monsieur Guzman, j'espère que beaucoup de monde autour du monde aura la chance de voir votre film qui évoque le Chili et le Cosmos, mais qui nous parle avant tout de nous, de manière si intime, où que nous vivions et quelle que soit notre histoire. De "La nostalgia de la luz", on ressort bouleversés, chavirés, mais baignés d'une espérance, l'espérance qui serait juste l'autre visage de la nostalgie, "l'espérance de la lumière"...
Barbara Fournier
Barbara Fournier
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