Salve amigas e amigos visitantes deste nosso blog dedicado à divina MAR, à inteligente VELA e ao sagrado MEIO-AMBIENTE!
De presente pros filhos de vocês, o primeiro capítulo de "Le rameau d'or", que eu traduzi como "A Àrvore Dourada", conto de Natal escrito por nossa amiga Barbara Fournier, em homenagem ao meu bote "Alegria" e à minha avó Balbina, ambos conhecidos de vocês. Até o dia 24 de dezembro publicaremos os quatro capítulos que se seguem. O conto vai em francês, mas antes de cada capítulo, você poderá ler uma tradução para o português (resumida) feita por mim. Tradução livre, que não sei fazer tradução ao pé da letra. Vale?
A ÁRVORE DOURADA - cap 1
Num quente dia de verão, lá vai rodando pelas ruas de uma certa cidade uma carroça puxada por um burro-manco.
Ninguém sabe de onde essa estranha carroça vem, nem pra onde vai.
O que todos sabem é que ela está atrapalhando o tráfego na avenida
central da cidade.
Motoristas nervosos buzinam.
Outros mais agressivos xingam palavrões. Que coisa feia!
Mas o burro-manco segue puxando tranquilo a carroça, indiferente ao vozerio e à barulheira infernal que os humanos fazem à sua volta.
Numa curva da avenida encontra uma fonte d'água doce e começa
a beber calmamente.
Os motoristas se desesperam.
- Sai da frente tartaruga! Volta pra roça de onde você nunca deveria ter saido ô preguiça!
Pousado na fonte estava um pombo de penas rosadas, que simpatizou de cara com o burro-manco e com ele puxou conversa.
- Salve amigo burro, me diga seu nome.
- Meu nome é Asdrúbal e o seu?
- Caramelo.
- Prazer Caramelo.
- Prazer Asdrúbal! Mas me conta, lembrou de trazer o trombone Asdrúbal?
- Que mané trombone Caramelo?
- Rs Rs Rs Rs Rs... Brincadeira! O que você faz por aqui atrelado a
- Que mané trombone Caramelo?
- Rs Rs Rs Rs Rs... Brincadeira! O que você faz por aqui atrelado a
esta carroça esquisita amigo Asdrúbal?
- É que nós estamos viajando...
- Nós quem, Asdrúbal? Não estou vendo mais ninguém além de você.
- Ouvindo isso um casal de garotos pula de dentro da carroça e se
aproxima do curioso pombo Caramelo sorrindo.
aproxima do curioso pombo Caramelo sorrindo.
- Crianças?!
- Sim!
- E o que vocês fazem sozinhas no centro da cidade?
- Eu sou Balbino e ela é Balbina, minha irmã-gêmea e nós
viemos procurar nossos pais.
- E como são os pais de vocês? Perguntou Caramelo já disposto a ajudar.
- Este é o problema, nós esquecemos como eles são, disse Balbino.
- Faz tanto tempo que eles partiram lá de casa, disse Balbina.
viemos procurar nossos pais.
- E como são os pais de vocês? Perguntou Caramelo já disposto a ajudar.
- Este é o problema, nós esquecemos como eles são, disse Balbino.
- Faz tanto tempo que eles partiram lá de casa, disse Balbina.
De repente um imenso 4x4 todo preto, com vidros fumê, freia ao lado deles cantando pneu e um homem gordo, antipático e descabelado desce de dentro dele.
(Baixinho no ouvido de vocês.)
(Baixinho no ouvido de vocês.)
É o Alfredo-Promoção, dono do maior supermercado da cidade.
Alfredo vira-se para os seus guarda-costas e grita:
Recolham tudo! - Recolham todos! Quero os gêmeos, a carroça e o burro. É tudo que eu precisava. Comecei bem o dia hoje. Farei economias! Aumentarei meus lucros. Só penso nisso: promoção, lucro, economias e dinheiro. Muito dinheiro no bolso e prateleiras cheias de produtos. Produtos de qualidade duvidosa
pra vender e vender!
pra vender e vender!
ORIGINAL EM FRANCÊS
Le rameau d'or - chapitre 1
Un jour d’automne, anormalement chaud pour la saison, chacun s’en souvient encore, arriva dans notre
ville une petite roulotte tirée par un âne boiteux. D’où venait ce curieux équipage ? Mystère. Où allait-il ? Plus grand mystère… Mais tout à coup, on l’avait vu là, au beau milieu du trafic des voitures multicolores et pétaradantes. Enervés par l’extrême lenteur avec laquelle avançait la petite roulotte, les conducteurs vociféraient. Et sur les trottoirs, les enfants, tout excités par cette scène bizarre, la désignaient du doigt en posant une tonne de questions. L’âne boiteux qui tirait la petite roulotte ne s’émouvait guère de l’agitation ambiante et poursuivait son chemin, clopin-clopant. Il profita même de s’arrêter à un rond-point où se trouvait une vieille fontaine. Il s’y abreuva, ce qui acheva de jeter les gens pressés dans une grande
fureur :
- Gredin, rentre chez toi, à la ferme ! Dégage, andouille, tu ne vois pas que tu déranges tout le monde ?
Au bord de la vieille fontaine se tenait un pigeon aux plumes d’un joli rose nacré. Comme il était bien rare que quelqu’un s’approchât de cette fontaine, en raison du trafic incessant, le pigeon, d’un naturel causant, décida de s’adresser à l’âne.
- Salut, toi. Comment tu t’ap-pelles ? demanda-t-il.
- Je m’appelle Anicroche, répondit l’âne. Et toi ?
- Je l’aime bien, ton prénom. Moi, je m’appelle Bonbon.
- Le tien n’est pas mal non plus, répliqua l’âne Anicroche en souriant.
- Merci, mais au fait que diable es-tu venu faire dans le coin, avec cette drôle de roulotte ?
- Nous sommes en voyage, répondit l’âne, avec simplicité.
- En voyage ? répéta le Pigeon sur un ton enthousiaste, car il adorait voyager.
- Oui…
- Mais nous, c’est qui ? Il y a quelqu’un là-dedans ?
A ces mots, deux enfants sautèrent à pieds joints de la roulotte et
vinrent saluer Bonbon.
- Mais mes petits, vous êtes donc tout seuls par ici ?
s’émut le Pigeon.
- On cherche nos parents, répondirent en chœur Balbina et Balbino.
Tu veux bien nous aider à les retrouver ?
Bonbon les regarda. Ils avaient l’air de venir de loin. Ils avaient les yeux sombres, comme ceux des corbeaux, et la peau dorée. Bonbon sentit quelque
chose se pincer dans sa poitrine.
- Eh bien, répondit-il, je veux bien mais à quoi ressemblent-ils, vos parents ?
- C’est le problème, répondit Balbino, on ne se souvient plus très bien car ils sont partis il y a longtemps.
La conversation se poursuivit tant et si bien que ni les enfants, ni l’âne et le pigeon ne remarquèrent la grosse voiture qui faisait le tour du rond-point depuis un bon moment, suivie d’une fourgonnette.
Mais tout à coup, nos amis entendirent un crissement de pneus juste à côté d’eux et un petit gaillard grassouillet s’éjecta de sa limousine vert pomme en s’épongeant le front. Bonbon le reconnut immédiatement. C’était Monsieur Tireliron
le directeur du supermarché.
- Parfait, parfait, c’est exactement ce qu’il me faut ! Les gamins, l’âne, embarquez-moi tout ça ! cria le bonhomme à deux types costauds qui venaient de sortir de la fourgonnette.
Le rameau d'or - chapitre 1
Un jour d’automne, anormalement chaud pour la saison, chacun s’en souvient encore, arriva dans notre
ville une petite roulotte tirée par un âne boiteux. D’où venait ce curieux équipage ? Mystère. Où allait-il ? Plus grand mystère… Mais tout à coup, on l’avait vu là, au beau milieu du trafic des voitures multicolores et pétaradantes. Enervés par l’extrême lenteur avec laquelle avançait la petite roulotte, les conducteurs vociféraient. Et sur les trottoirs, les enfants, tout excités par cette scène bizarre, la désignaient du doigt en posant une tonne de questions. L’âne boiteux qui tirait la petite roulotte ne s’émouvait guère de l’agitation ambiante et poursuivait son chemin, clopin-clopant. Il profita même de s’arrêter à un rond-point où se trouvait une vieille fontaine. Il s’y abreuva, ce qui acheva de jeter les gens pressés dans une grande
fureur :
- Gredin, rentre chez toi, à la ferme ! Dégage, andouille, tu ne vois pas que tu déranges tout le monde ?
Au bord de la vieille fontaine se tenait un pigeon aux plumes d’un joli rose nacré. Comme il était bien rare que quelqu’un s’approchât de cette fontaine, en raison du trafic incessant, le pigeon, d’un naturel causant, décida de s’adresser à l’âne.
- Salut, toi. Comment tu t’ap-pelles ? demanda-t-il.
- Je m’appelle Anicroche, répondit l’âne. Et toi ?
- Je l’aime bien, ton prénom. Moi, je m’appelle Bonbon.
- Le tien n’est pas mal non plus, répliqua l’âne Anicroche en souriant.
- Merci, mais au fait que diable es-tu venu faire dans le coin, avec cette drôle de roulotte ?
- Nous sommes en voyage, répondit l’âne, avec simplicité.
- En voyage ? répéta le Pigeon sur un ton enthousiaste, car il adorait voyager.
- Oui…
- Mais nous, c’est qui ? Il y a quelqu’un là-dedans ?
A ces mots, deux enfants sautèrent à pieds joints de la roulotte et
vinrent saluer Bonbon.
- Mais mes petits, vous êtes donc tout seuls par ici ?
s’émut le Pigeon.
- On cherche nos parents, répondirent en chœur Balbina et Balbino.
Tu veux bien nous aider à les retrouver ?
Bonbon les regarda. Ils avaient l’air de venir de loin. Ils avaient les yeux sombres, comme ceux des corbeaux, et la peau dorée. Bonbon sentit quelque
chose se pincer dans sa poitrine.
- Eh bien, répondit-il, je veux bien mais à quoi ressemblent-ils, vos parents ?
- C’est le problème, répondit Balbino, on ne se souvient plus très bien car ils sont partis il y a longtemps.
La conversation se poursuivit tant et si bien que ni les enfants, ni l’âne et le pigeon ne remarquèrent la grosse voiture qui faisait le tour du rond-point depuis un bon moment, suivie d’une fourgonnette.
Mais tout à coup, nos amis entendirent un crissement de pneus juste à côté d’eux et un petit gaillard grassouillet s’éjecta de sa limousine vert pomme en s’épongeant le front. Bonbon le reconnut immédiatement. C’était Monsieur Tireliron
le directeur du supermarché.
- Parfait, parfait, c’est exactement ce qu’il me faut ! Les gamins, l’âne, embarquez-moi tout ça ! cria le bonhomme à deux types costauds qui venaient de sortir de la fourgonnette.
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