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Mar e céu - 2013 - foto de Fernando Costa
« 21 janvier 1699. Comme il fit beaucoup de vent et de brume, nous ne portâmes tout le jour que nos deux basses voiles. Nous vîmes quantité de poissons volants et un requin. Les premiers sont de la grosseur et longueur d’un hareng, la tête carrée et les yeux gros, avec deux nageoires longues comme tout leur corps qui leur servent à voler tant qu’elles gardent l’humidité, pour se garantir du thon, de la bonite et de la dorade, autres gros poissons qui leur font une chasse vigoureuse, les avalant quelquefois tout en l’air. Ce ne sont pas les seuls ennemis qu’aient ces petits animaux : les frégates, fous et autres oiseaux de mer en avalent autant qu’ils en peuvent
attraper.
Le requin est un poisson de 6 à 7 pieds de long et d’une grosseur proportionnée, il a la tête faite comme le chien de mer, la mâchoire supérieure beaucoup plus longue que l’inférieure, ce qui l’oblige de se tourner sur le dos quand il vaut prendre quelque chose. Il est d’une gourmandise extraordinaire et particulièrement de la chair humaine, il est dangereux de se baigner ou de tomber à la mer où il se trouve ; ils suivent les vaisseaux quelquefois plus d’un demi-jour et avalent toutes les gourmandises que l’on jette, et même jusqu’à des chemises et autres hardes que l’on met à la mer pour blanchir. »
Extrait par DBo. du livre de :
Duplessis - Périple de Beauchesne à la Terre de Feu (1698-1701) - Éditions Transboréal
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