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quinta-feira, 30 de agosto de 2018

James Morrison - Le journal de James Morrison, second maître à bord du Bounty - Vendée Globe 2016/17 - Um livro por dia 36



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  « 23 mars 1788. La journée continua à être belle et nous nous trouvions le long de la cote, traversant le détroit de Le Maire. Malheureusement, dans ce pays, le beau temps est un avant-coureur du mauvais temps, ce que nous constatâmes aussitôt après avoir passé l’île des États. Nous eûmes le temps d’amener les mâts de perroquet et de nous y préparer. L’aspect du pays est sauvage, désolé, et la neige sur les collines le rend, à distance, d’aspect très inhospitalier. Je ne prétends pas savoir quel est son aspect vu de près. Nous vîmes là quantités de phoques, de pingouins, des cormorans et autres
oiseaux de mer, des albatros blancs et noirs ; nous en capturâmes quelques-uns qui firent un excellent repas. Certains mesuraient jusqu’à 8 pieds (2,40 mètres) d’envergure. Nous appelions les noirs « padries » mais ne réussîmes pas à en capturer. Nous essayâmes sans succès de prendre du poisson.

Le mauvais temps se renforça alors que nous étions cap au Sud. L’équipage demanda alors que le rhum soit servi sans eau ce qui fut accordé car on économisait ainsi de l’eau qui fut rationnée à un litre et demi par jour ce qui était plus que suffisant étant donné que sa seule utilisation était la boisson. Cette faveur ne fut pas perdue pour les marins qui en tirèrent une ardeur accrue, ignorant la fatigue. Malgré la dureté du travail et le mauvais temps croissant, ils firent leur travail avec célérité et bonne humeur, pensant aux bénéfices et aux plaisirs qu’ils tireraient de leur voyage.

(…) Le temps empirait de jour en jour, de gros grains amenant alternativement de la grêle, de la neige fondue ou plutôt de gros flocons de glace à moitié formée. Cela nous forçait souvent à être à sec de toile et les panneaux condamnés car la mer déferlait sur le pont d’une manière inconnue dans les régions du Nord. Le soleil était obscurci à 20° au-dessus de l’horizon, et le navire secoué si violemment que les hommes ne pouvaient se tenir sur le pont sans l’aide de cordages ou sans s’accrocher à quelque chose.

(…) Cependant, malgré la dureté et l’inclémence de la saison, les grains et tempêtes continuels semblaient fondre sur nous avec une violence accrue et nous menacer de destruction à chaque instant. La vigilance et l’empressement des officiers et des hommes étaient tels que nous ne perdîmes jamais un espar ni un yard de toile, bien que nous fûmes fréquemment obligés de rentrer les voiles après les avoir établies, avant même d’avoir pu les raidir ou d’avoir brassé leurs écoutes à l’arrière. »

Extrait par DBo. du livre de :

James Morrison - Le journal de James Morrison, second maître à bord du Bounty - Éditions Ouest-France (Écrits)


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