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sábado, 11 de julho de 2015

"Boat People" - Atualidades 11






- Selecionei uma boa notícia pra nós lermos juntos amigos leitores. 

- Qual?

- A seguinte!

- Após ter aumentado consideravelmente, como consequência da interrupção da operação humanitária "Mare Nostrum" em 2014, o número de mortes de imigrantes ilegais e refugiados de origem africana na* MAR Mediterrânea Central desabou de
1/16 para 1/427.

- Entenda-se que antes morria uma pessoa em 16 que tentavam atravessar clandestinamente o Mediterrâneo rumo à Europa e que agora morre apenas uma pessoa em 427.

- Isso graças às medidas adotadas pela União Européia a partir de abril de 2015 no sentido de prestar socorro e salvamento mais efetivo a essas pessoas desesperadas que arriscam suas vidas em embarcações e navios em péssimo estado de conservação e quase sempre transportando um número de passageiros além do limite seguro.

- Querem saber quantas pessoas já foram salvas entre abril e o presente?

- Pasmem, 19.100, se eu não errei nas contas.

Leia mais a respeito (em francês) na matéria abaixo, publicada ante ontem pela Amnesty International.

Fernando Costa 




Migrants/Méditerranée. Une mer plus sûre. Les effets du renforcement des opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale

[09/07/2015]

Les mesures introduites par l’Union européenne (UE) en avril 2015 pour renforcer les opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale, après l’arrêt de l’opération Mare Nostrum fin 2014, ont entraîné une baisse significative du nombre de morts chez les migrants et réfugiés empruntant cette route périlleuse vers l’Europe. Alors qu’une personne sur 16 perdait la vie dans les premiers mois de cette année, le nombre de morts est tombé à 1 sur 427 depuis la mise en place des mesures adoptées lors du sommet d’urgence des dirigeants de l’UE, le 23 avril.

Amnesty International souligne toutefois que les moyens maritimes et aériens doivent être déployés aussi près que possible des zones où les migrants et réfugiés ont besoin d’aide, tant que les flux migratoires par mer se poursuivront au rythme actuel. Tout retrait de ces ressources, ou changement dans leur utilisation, risque de nuire à l’efficacité des opérations de sauvetage.

Amnesty International demande également aux dirigeants européens de traiter les problèmes systémiques qui poussent les réfugiés et les migrants à entreprendre des traversées maritimes dangereuses, et notamment à ouvrir des passages plus sûrs et légaux pour atteindre l’Europe.

L’augmentation du nombre de morts après l’arrêt de l’opération Mare Nostrum

Après avoir étudié les risques auxquels étaient exposés les réfugiés et les migrants lorsqu’ils tentaient de traverser la Méditerranée depuis le début de l’année 2014, Amnesty International a fait campagne contre la décision des dirigeants européens, qui ont mis fin à l’opération humanitaire Mare Nostrum fin octobre 2014, et contre la réduction dramatique des capacités de recherche et sauvetage en mer qui en a résulté. Amnesty International a indiqué que l’opération commune Triton (menée par l’Agence européenne aux frontières extérieures, ou Frontex), mise en place pour patrouiller les frontières maritimes méridionales de l’UE à partir du 1er novembre 2014, ne constituait pas une réponse adéquate à la crise humanitaire qui se déroulait en mer, car elle n’impliquait pas suffisamment de ressources pour la recherche et le sauvetage. Ces ressources étaient déployées trop près des côtes européennes pour pouvoir secourir rapidement les embarcations en détresse près de la Libye, et l’assistance aux réfugiés et migrants n’était pas non plus son objectif principal.

Contrairement à ceux qui affirmaient que l’opération Mare Nostrum encourageait les réfugiés et les migrants à tenter la traversée, les personnes qui s’y sont essayées n’ont fait qu’augmenter dans les mois ayant suivi la clôture de cette opération. Dans les six premiers mois de 2015, 70 474 réfugiés et migrants sont arrivés en Italie par mer, la majeure partie d’entre eux depuis la Libye. Entre le 1er janvier et le 29 juin 2014, ils n’étaient que 60 431.

De manière prévisible, le nombre de morts en mer a fortement augmenté dans les premiers mois de 2015, avec 470 victimes signalées à la fin mars. En l’espace d’une semaine, deux naufrages de grande ampleur ont eu lieu entre le 12 et le 19 avril 2015. Plus de 1 200 personnes ont ainsi perdu la vie. Les dirigeants de l’UE ont ainsi été amenés à trouver de nouvelles réponses à la tragédie qui déroulait à leurs portes.

Réunion d’urgence du Conseil de l’Europe le 23 avril 2015 : de nouvelles ressources pour la recherche et le sauvetage

Une réunion urgente du Conseil de l’Europe a eu lieu à Bruxelles le 23 avril 2015,et Amnesty International a demandé aux gouvernements européens de lancer en urgence une opération humanitaire multinationale ayant pour mandat de sauver des vies en Méditerranée, par le déploiement de ressources aériennes et navales pouvant patrouiller en haute mer le long des routes de migration, à une échelle répondant aux mouvements migratoires prévus.

Reconnaissant avec retard la gravité de la situation, les chefs de gouvernement de l’UE ont accepté de renforcer les capacités de recherche et de sauvetage afin de sauver des vies. Ils ont notamment décidé de renforcer rapidement les opérations Triton et Poséidon en triplant comme minimum leurs ressources financières en 2015 et en 2016, ainsi que les moyens disponibles, et donc d’augmenter les possibilités de recherche et de sauvetage dans le mandat de Frontex.

Différents dispositifs ont de ce fait été adoptés dans les semaines qui ont suivi. Certains gouvernements ont proposé immédiatement des moyens navals et aériens pour augmenter les capacités de Triton en matière de recherche et de sauvetage. De nouveaux patrouilleurs, plus grands que ceux utilisés jusqu’à présent par Triton, ont permis des recherches dans des conditions climatiques plus difficiles et des sauvetages à plus grande échelle. Le 27 avril, le Commandant Birot, un navire de la marine française, a rejoint la flotte de l’opération Triton. D’autres navires ont suivi peu de temps après. Le 4 mai, Frontex a confirmé que des ressources supplémentaires avaient été mises à la disposition de Triton et que d’autres seraient ajoutées dans les semaines à venir.

Dans son programme relatif aux migrations, publié le 13 mai 2015, la Commission européenne a confirmé sa détermination à agir rapidement pour sauver des vies en mer et déclaré que les efforts de recherche et sauvetage seraient accrus afin de revenir au niveau d’intervention de l’ancienne opération italienne Mare Nostrum. Il a également été confirmé que le budget des opérations Triton et Poséidon de Frontex triplerait et, qu’en parallèle à ce financement de l’UE, plusieurs États membres mettraient à disposition des navires et avions. La Commission a ajouté que cet effort de solidarité serait maintenu tant que la pression migratoire persisterait.

Le 26 mai, Frontex a adopté un nouveau plan opérationnel pour Triton, avec un budget accru, des ressources supplémentaires et un rayon d’action augmenté, étendant les 30 miles nautiques initiaux (environ 55 km) entre les côtes maltaises et italiennes à 138 miles nautiques (environ 255 km) au sud de la Sicile et à 70 miles nautiques (environ 120 km) au sud de Lampedusa. En juin 2015, Frontex a écrit à Amnesty International que pendant l’été, de mai à septembre, Triton déploierait six vaisseaux, 12 patrouilleurs, 3 avions et 2 hélicoptères.

Parallèlement, plusieurs gouvernements ont décidé de déployer des ressources navales et aériennes extérieures à l’opération Triton, dans le cadre de missions humanitaires nationales destinées à assister les réfugiés et les migrants en danger. Le 5 mai, le vaisseau britannique HMS Bulwark, escorté de 3 hélicoptères Merlin, est arrivé en Méditerranée centrale, dans le cadre de l’opération « Weald ». Le 7 mai, les vaisseaux allemands Berlin et Hessen l’ont rejoint, puis, plus tard le même mois, le navire irlandais Lé Eithne. Quelques jours après, ces navires commençaient à assister des réfugiés et migrants en difficulté. Ces navires restent subordonnés à leurs commandements respectifs, mais toutes les opérations de recherche et sauvetage sont supervisées par le Centre italien de coordination des opérations de sauvetage maritimes, conformément au Droit de la mer. La marine italienne, qui a affrété cinq navires parallèlement à Triton, assure la coordination locale pour que les ressources disponibles soient utilisées le plus... LINK



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