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terça-feira, 4 de novembro de 2014

Veleiro fulminado por raio naufraga! - 30 breves posts sobre a regata "La Route du Rhum" 4







- Teve marujo que perdeu a quilha do veleiro e emborcou.

- Teve marujo que perdeu o mastro do seu veleiro e pediu reboque pro porto mais próximo.

- Teve marujo, cujo veleiro foi fulminado por um raio e
naufragou.

- Teve marujo que atropelou uma boia à deriva e foi obrigado a arribar.

- A lista de abandonos subiu pra doze.

 - Entre eles, está o simpático e competente Vincent Riou, que era um dos favoritos da classe IMOCA para a vitória.

- O total de barcos avariados já ultrapassa 30 unidades.

- Felizmente até o presente, entre mortos e feridos salvaram-se todos.

- O caso que mais me emocionou, apesar de não ser o mais grave, foi o de Thomas Coville que colidiu com um navio cargueiro e estraçalhou seu enorme, seu colossal, seu ágil e sofisticadíssimo trimarã "Sodebo", que custava zilhões de euros.

- Lembrei-me dos versos brancos de Fernando Pessoa em "Tabacaria".

"- Eu sou aquele que esperou que lhe abrissem a porta, diante de uma parede sem porta."

- Porque?

- Porque ele referiu-se ao costado do cargueiro, como se fosse um "muro negro" que surgiu de repente à sua frente.

- Duro, (não?), o cidadão batalhar sem trégua meses a fio e ver seus sonhos de grandeza evaporarem no primeiro dia de uma regata, que dura em média 13 dias.

- A maioria desses acidentes e incidentes poderia ter sido evitada se "o paradoxo de Slocum nº 1" tivesse sido respeitado pela equipe organizadora da regata.

Fernando Costa


Thomas Coville : "Je vois ce mur noir passer devant moi..."

"Aujourd'hui, j'ai l'impression d'être un accidenté de la route. J'ai l'impression d'avoir percuté un camion avec une moto de nuit, c'est vraiment cela. " 

"J'étais en train de contourner le DST, c'est à dire la zone de trafic maritime qui nous était interdite, je pense que j'allais très vite. J'avais eu un petit souci dans la nuit à l'avant et j'avais décidé de remettre du charbon et je revenais je crois très fort sur Loïck (Loïck Peyron, Maxi Banque Populaire VII), j'étais très à l'aise.

J'ai eu une alarme moteur, pour faire une charge batterie, qui s'est déclenchée et donc je suis rentré à l'intérieur parce que j'étais surpris qu'au bout de huit heures je sois obligé de faire une charge. Il n'y avait rien d'anormal donc je suis remonté et là, j'ai bien vu sur mon écran…Il faut imaginer que sur nos bateaux nous n'avons pas beaucoup de visibilité, là il fait nuit, il y avait des grains avec beaucoup de pluie et en fait on naviguait qu'à l'écran finalement comme les pilotes d'avions ou contrôleurs aériens qui ne travaillent qu'au radar. J'avais bien vu qu'il y avait deux cargos proches de moi, mon bateau était en mode vent, il a une manière d'évoluer qui peut être aléatoire par rapport au vent et par rapport aux vagues, moi je suis à 25 nœuds, le cargo est à 18 nœuds donc on a une vitesse de rapprochement de 40 nœuds et en gros je fais les deux milles en question en une minute trente. Je ressors de la cabine après avoir démarré le moteur, je cherche le bon régime moteur et au moment où je lève la tête je vois ce mur noir passer devant moi et je le touche d'environ 1,5 mètres ou peut-être à 3 mètres de son arrière. C'est à dire que cela ne passait pas et cela aurait pu... LINK




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